Définition SEO :
glossaire et acronymes du référencement
La définition du SEO – et son vocabulaire – n’est pas vraiment accessible aux non initiés. En effet, le monde du référencement naturel utilise abondamment un langage peu accessible : jargon technique, mots anglais et acronymes sont sur-représentés dans les développements éditoriaux.
Je vous donne un exemple de phrase bien verbeuse :
Si votre site SEO friendly n’est pas sur la SERP malgré vos campagnes SEA et que votre CTR s’effondre, alors il faut engager des actions complémentaires aux optimisations on site, du type : acquisition de backlinks pour un netlinking performant.
Oui j’ai un peu forcé le trait ><.
Vous n’avez rien (ou presque rien) compris ? Alors cet article et sa vidéo vont vous éclairer.
- Je vous mets la vidéo en premier, elle est extraite d’une formation référencement menée en visio.
- Les définitions SEO vont suivre avec une explication dans le texte.
Sommaire
Vidéo définition SEO :
la notion de SERP et CTR en référencement naturel
Définition SEO : les acronymes utilisés pour le référencement naturel et payant
SEO : Search Engine Optimisation
ou « Optimisation pour les moteurs de recherche »
Cet acronyme désigne en réalité le référencement naturel, appelé également « référencement organique ». Lorsqu’on travaille en SEO, on cherche à positionner une page web dans les 1res places d’une page de résultat, sur des requêtes cibles, et selon des critères de:
- qualité,
- pertinence,
- correspondance avec la demande de l’utilisateur.
Les positions gagnées ne sont jamais acquises, mais un travail éditorial de qualité aide à bien les conserver.
SEA : Search Engine Advertising
ou « Publicité sur les moteurs de recherche »
Les annonceurs se trouvent en première page de résultat, parce qu’ils ont payé pour y figurer. Chez Google, le programme publicitaire se nomme Adwords, il fonctionne selon le système des enchères. Le prix du mot clé varie selon le nombre d’annonceurs (loi de l’offre et de la demande). Plus les annonceurs sont nombreux, plus le coût par clic (CPC) augmente.
SERP : Search Engine Result Page
ou « Page de résultat des Moteurs de Recherche »
Par extension, la SERP devrait plutôt être traduite par « 1ère page de résultat » ou « Saint Graal » :p…
En effet, un référenceur cherche toujours à être positionné a minima sur la SERP, classé entre la 1re et la 10e position. On verra plus loin que cette notion de classement (ranking) devra être fortement nuancée au vu des évolutions de Google…
SEM : Search Engine Marketing
ou « Marketing sur les Moteur de recherche (Mercatique pour les franco-puristes ) »
Le SEM comprend le SEO mais pas que : son objectif est d’utiliser les moyens digitaux à disposition pour améliorer la visibilité d’un site sur les moteurs de recherche. On utilisera à la fois le référencement payant, les vidéos, les réseaux sociaux, l’emailing pour faire monter le positionnement d’un site.
SMO : Social Media Optimization
ou « Optimisation par les Réseaux sociaux »
On va utiliser les Médias Sociaux pour améliorer la visibilité et la notoriété d’une marque ou d’un site web. Le but ultime, c’est de capter une partie du trafic des Réseaux Sociaux pour le rediriger vers les pages web ayant une finalité commerciale : tunnel d’achat, abonnement, inscription en sont les applications les plus répandues.
La SERP : définition avancée d’une notion centrale en SEO
Selon ce que j’ai pu écrire plus haut :
Définition de la SERP (en schématisant) =
les 10 premières positions SEO sur une requête donnée ?
En fait non, c’est là une vision bien trop simpliste, même si elle fut pertinente hier. Aujourd’hui, la SERP s’est enrichie – que dis-je, s’est « augmentée » – d’outils et de fonctionnalités bien plus complexes.
Une SERP enrichie, au service de la recherche
En fonction de la recherche initiale de l’internaute, Google est capable d’afficher plusieurs types de contenus :
- des images issues de Google Images
- des vidéos
- des actualités, parfois très fraîches (moins d’1h !)
- des annonces commerciales, sous forme de texte + liens, ou d’encarts Google shopping
- des questions similaires, les « people also ask »
- une carte Google Map faisant apparaître des entreprises ou des services
- des contenus enrichis de photos et textes
- etc.
La copie d’écran ci-dessous montre les différentes parties d’une SERP du type informationnel. Vous noterez que cet article est déjà positionné 😉
La tendance claire du côté de Google est de garder les internautes sur la SERP, en leur fournissant un maximum d’informations… L’internaute n’a plus nécessairement besoin de cliquer et de quitter la SERP pour trouver ses réponses.
C’est un constat implacable, être en 1re page peut s’avérer très décevant.
En effet quelle peut bien être l’utilité d’être classé 1er ou 2e si le site ne reçoit aucun clic ?
Vous l’aurez compris, la SERP seule ne donne qu’une vision partielle de vos performances. Passons donc à la définition d’un autre KPI (Key Performance Indicator) très important en SEO : j’ai nommé le « CTR »…
Le CTR : Clic Through Rate
ou « Taux de Clic »
Le CTR s’établit à partir du nombre de fois où votre page s’affiche dans la SERP (on parle d’impressions), corrélé au nombre de clics effectifs vers votre site. LE CTR est un taux s’exprimant en pourcentage, on pourrait le résumer avec cette formule :
Nbre de clic / Nbre d’impressions
Le tout * 100
Allez, un exemple concret pour les moins matheux d’entre vous ;D :
Si votre site est affiché 100 fois et qu’il reçoit 45 visites,
alors son taux de clic est de 45%
Dans cet exemple, le CTR est plutôt intéressant, alors qu’en moyenne il ne dépasse pas les 28% pour le 1er résultat ! Cette moyenne cache une autre réalité : le CTR fluctue énormément, entre 12% et 48% selon la forme finale que prend la SERP.
Les fluctuations du CTR sur la SERP, selon le « User Intent »
Je me rappelle encore de la SERP historique, affichant en bleu les titres des 10 premiers résultats. Pour se décider à cliquer, les seuls « indices » supplémentaires étaient le texte de description et le lien en vert…
A l’époque, on lisait dans les articles SEO qu’il fallait occuper les 3 premières places pour avoir un maximum de trafic : le fameux triangle d’or, qui captait tous les regards…
Aujourd’hui la SERP est bien plus interactive, le triangle d’or a disparu des tests comportementaux, au bénéfice du « pingball pattern ». Comme un flipper, l’œil de l’internaute ricoche de façon déstructurée entre les blocs d’image, les annonces, les résultats, la map, etc.
Voyez la différence entre une SERP de 2009 et 2019, pour la même requête : impressionnant non ?
Quelle place reste-t-il donc aux 1ers résultats naturels ?
Et bien cela va dépendre de l’intention de l’internaute, autrement appelé dans le jargon : le « user intent ». Selon les webmarketers, on peut distinguer 4 types de user intent et leurs SERPs associées :
- La SERP informationnelle
- La SERP navigationnelle
- La SERP commerciale
- La SERP transactionnelle
Je vous les détaille très bientôt, alors à très vite 😉