La carte de voeux,
nouveau prétexte pour l’emailing de prospection
Comme je l’avais évoqué précédemment, la carte de vœux est un moment privilégié dans la relation avec les autres : elle est pour certains l’occasion de reprendre contact. Pour d’autres, elle demeure un incroyable outil de fidélisation.
Pourquoi ? Parce qu’elle est capable de communiquer de manière désintéressée. On souhaite les vœux, on pense aux gens, et on leur fait plaisir…
Sommaire
I – Janvier, le mois où fleurissent des stratégies bancales
Janvier est le mois traditionnel des vœux. On reçoit des cartes de nos amis, clients, contacts, mais aussi de gens qu’on ne connaît pas ou peu. C’est de ces derniers dont j’aimerais vous parler…
Janvier devient vite énervant, je reçois quotidiennement une dizaine de mails avec pour objet « recevez nos vœux » : en ouvrant, je découvre une publicité.
J’ai le sentiment désagréable de m’être fait avoir… Agacée, la sentence est immédiate : et hop ! un de plus dans les courriers indésirables…
Il – 2 types d’expéditeurs de ces publicités non désirées :
- Les spammeurs professionnels : leur but est d’inonder les boîtes mails de leurs pourriels. Comme pour tout bandit, tous les moyens sont bons. Réservez-leur un traitement de choc : déclarez-les comme indésirables auprès de la CNIL ou avec des logiciels gratuits comme Signal Spam pour Outlook.
- Les professionnels en prospection : la situation est plus délicate, ils ne pensent pas mal faire. Ils se croient malin : « avec les vœux en objet, je suis sûr d’être ouvert et lu…«
Tout faux ! Retenez que :
- vous trompez votre destinataire lorsque l’objet n’a rien à voir avec le contenu
- vous agacez votre destinataire qui peut vous mettre au spam
- si le taux de mise aux spams est elevé, vous prenez un billet pour « blacklist land »
Trouvez plus d’information sur l’excellent blog de l’emailing – Snipemail
III – Que faire ?
Pour rendre service, j’ai informé certains de ces spammeurs amateurs : aucun bien sûr ne m’a répondu.
Plutôt que de prêcher dans le désert des messageries, je préfère m’adresser à tous ceux qui pensent avoir trouvé, avec les vœux, « l’idée du siècle en prospection« .
Surtout et par pitié, arrêtez ces petits stratagèmes : plus votre comportement se calque sur celui des spammeurs, plus vous risquez d’être considéré comme spammeur. Et là, c’est la catastrophe : un simple mail envoyé à un contact, ami ou client, finirait inéluctablement dans le dossier spams.
A bon entendeur…